Une vision conventionnelle et fragmentée de la santé
En général, la médecine, comme les approches de soins alternatifs de même qu’énergétiques, sont transmises selon un bassin de connaissances et de techniques, institutionnalisés et schématisés en étape afin d’être reproductibles et accessibles.
Ces connaissances s’adressent en grande partie à l’intellect et mènent ainsi à un soin où l’on fait quelque chose sur le corps de quelqu’un. Ces apprentissages sont aussi basés sur la croyance inconsciente comme quoi le soigné est ignorant, qu’il n’a pas accès à son potentiel créateur intrinsèque, et que quelqu’un d’extérieur à lui-même détient plus d’autorité et de vérité sur sa santé, car il a un diplôme, est reconnu par un ordre, provient d’une culture de soin établie, ou est une entitée spirituelle plus élevée.
En plus de ceci, la majorité des disciplines de la santé – traditionnelles, alternatives et énergétiques – perçoivent le corps de façon fragmentée et le traite pareillement.
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On va chez un un hydrothérapeute du colon sans communiquer au dentiste, alors que ces deux spécialistes devraient traiter ensemble le tube digestif de son début à la fin. Des caries ou autre problématiques dentaires sont bien souvent le reflet de l’état des organes internes et des débalancements bactériens.
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On ne fait pas de lien entre l’acupuncteur et l’aurathérapeuthe. Alors qu’il y a un lien entre comment l’énergie circule dans le corps émotionnel et la façon dont les organes et méridiens bloquent, emmagasinent, ou libèrent cette énergie aurique.
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On va chez le médecin et il nous traite pour les symptômes physiologiques alors qu’il évacue le langage de la dimension subtile intérieure, notamment des enjeux de programmations transgénérationnelles. Il nous administre des produits pharmaceutiques synthétiques, sans pour autant remonter à la cause du problème, en fixant que la surface de l’enjeu.
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On va chez l’énergéticien recevoir des soins vibratoires sans considérer les outils médicaux contemporains qui pourraient faciliter la précision du diagnostic pour ensuite, être traiter par les dimensions intérieures et être validés dans leurs résultats par ces technologies modernes.
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On va se faire traiter un cancer, sans tenir compte des impacts des événements astronomiques et radioactifs planétaires qui impactent la vie cellulaire par résonance.
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On veut traiter l’organe du foie, ou des reins, en massage, naturopathie, ostéopathie, ou aromathérapie, mais l’action thérapeutique est orientée sur l’organe spécifique en excluant le système complexe de flux intra et extra corporels qui le régissent et qui sont interconnectés par delà l’organe lui-même.
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ainsi de suite…
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L’évolution historique de la santé en tant que discipline
Cette façon de voir le corps tout comme les connaissances découle d’une vision de la santé qui s’est disciplinée au fil de l’histoire.
À l’origine, dans l’histoire de la médecine occidentale, la santé du corps se voyait sous l’œil de l’alchimie, de l’astronomie et des sagesses des médecines de la terre. Le corps était vu comme un réceptacle de la Lumière d’Esprit. La santé était le résultat de cette connexion à la Vie.
Cette vision de la santé en Occident ressemble de près à celle proposée par l’Orient, à la nuance que cette dernière a œuvré à mettre en place tout un vocabulaire sur les systèmes de circulation d’énergie qui relient le corps humain depuis son microcosme au macrocosme. On voit également dans les pratiques de l’Orient, notamment dans le chi gong, la science de l’immortalité du corps physique.
Dans ces visions du passé à travers le monde, le point commun semble être l’interaction du corps humain à tout un système global universel et que le contact à la Vie est garant de la santé.
Alors qu’est-ce qui a changé au point de perdre ce point de vue global sur les phénomènes régissant la santé ? Un moment clef nous intéresse, soit un tournant majeure qui fut pris à l’époque industrielle dans l’histoire occidentale, où nous sommes passé d’un savoir encyclopédiste à un savoir spécialisé, ce qui veut dire qu’au lieu d’avoir une vision d’ensemble sur un sujet en maîtrisant plusieurs disciplines, nous formons des spécialistes qui ont un point de vue restreint sur un phénomène.
Suivant cette vision, la santé s’est détournée de sa voie plus intuitive, naturelle et connectée, pour devenir basée sur un matérialisme rationaliste, où le corps est vu comme un objet, une machine. De là, au lieu de puiser à la Vie pour guérir, on construit des outils extérieurs pour pallier au manque de connexion. Au lieu de puiser les informations dans la connaissance intuitive, on réplique des méthodes pour tenter de valider par la raison les observations et résultats.
Un fossé s’est alors creusé, et les disciplines de la santé se sont repliées sur elles-mêmes, cessant de communiquer entre elles. Un fossé s’est aussi creusé entre l’Occident et l’Orient, où l’un a emprunté la tangente vers le matérialisme alors que l’autre continent s’est spiritualisé (*1).
Il est même possible de remarquer que les savoirs ancestraux de l’Orient se sont rigidifiés dans leur transmission afin de survivre, menant à toutes sortes d’écoles de médecine, d’énergie et d’ordre pour notifier la valeur des enseignements reçus, sans vraiment prendre en compte l’incommensurable valeur intérieure de l’âme créatrice et de ses connaissances illimitées.
Ainsi, de nombreuses répercussions résultent de cette vision disciplinaire du corps et de la santé, où il ne s’agit plus d’avoir une vision d’ensemble, connectée à la Vie, qui peut nous aider à prévenir la maladie, voire l’enrayer totalement. Les thérapeutes de tous les types deviennent dépendants de la maladie pour la survie de leur profession, devenant des soignants d’un symptôme qui se limite à la forme, que cette forme soit physique, ou même énergétique.
Retrouver une vision unifiée du corps et de la santé
Pour parvenir à une nouvelle vision de la santé et du corps qui sort de la spécialisation disciplinaire, les solutions proposées utilisent en général le concept de multidisciplinarité et d’interdisciplinarité.
Pour illustrer l’approche multidisciplinaire, nous pourrions par exemple combiner des disciplines, de tous types, de toutes les cultures et continents en dans un même lieu; de nombreux centres de santé oeuvrent sur ce principe en ayant une offre de praticiens de différentes cultures et techniques, où le patient peut passer de l’acupuncteur, au psychologue, à l’ostéopathe, etc.
Ceci a pour avantage d’ouvrir les points de vue et perspective entre les approches de soin, sans pour autant qu’il y ait un dialogue entre les spécialistes et systèmes de connaissances.
L’approche interdisciplinaire va plus loin dans la convergence des perspectives, en se faisant rencontrer les savoirs et techniques de ces disciplines d’origines pour que de nouvelles perspectives émergent. Dans une vision interdisciplinaire, le but est de s’adresser à l’espace entre les disciplines et ce qu’elle partage, ou pas, pour en dégager une sagesse plus grande que les parties en elle-même (* 2).
Hors, pour la majorité de ces types d’études, le résultat est de créer des amalgames d’approches sans réellement en dégager une méta-vision universelle. C’est comme un collage de savoirs, techniques et cultures au lieu d’une unification des visions.
Ceci arrive, car rare qu’on recherche vraiment le contact intérieur au travers ces disciplines, ce contact à la Source d’information, qui serait le lieu de l’unification de ces multiples savoirs, par delà les concepts et techniques (* 3).
Ce qui nous intéresse dans le soin de santé, c’est de parvenir à cette unification. Le premier pas proposé est de retrouver ce contact intérieur, où l’on renverse sa vision du monde qui devient basée sur le monde de l’âme créatrice et de l’Esprit, et non plus sur la personnalité fragmentée dans sa conscience qui a besoin d’outils ou de savoir pour évoluer. Ce contact intérieur permet d’entrer en vibration avec l’architecture cohérente du vivant. Puis, d’aller puiser à la source les savoirs à partir de l’Intelligence, et non plus de l’intellect, ce qui transcende à tout coup la spécialisation disciplinaire.
L’approche unifiée permet de faire un pas dans cette direction, car elle offre une voie pour s’unifier à l’ensemble de la création et laisser le potentiel créateur intrinsèque agir pour créer la matière.
Entrer dans l’approche unifiée
Dans une approche unifiée de la santé, le corps humain est vu comme une fractale holographique de l’univers à partir duquel se joue de multiples interactions.
Dans une boucle de rétroaction, tout l’état de l’Homme influence la création universelle comme à l’inverse, tout l’univers influence l’Homme.
La structure biologique du corps humain est spécialement configurée pour interagir avec l’univers au travers une géométrie complexe. Ceci, pour canaliser un maximum d’énergie et en matérialiser l’information de Vie éternelle.
Les mots «Vie éternelle» sont volontairement écrits ici, car dans la conscience ordinaire de l’être humain, la «vie» est plutôt perçue dans sa polarité à la «mort». Alors que dans une perspective universelle, il n’y a qu’un continuum de Vie, éternelle, qui se translate selon un continuum d’événements infini. La «mort» est l’une des informations qui cause la dégénérescence de la matière. Il est nécessaire de restructurer la conscience de l’être humain pour le bien de l’évolution planétaire.
Lorsque l’être humain se restructure en son centre à partir de l’information primordiale de la Vie éternelle, cela engendre un impact profond sur toutes ses interactions biologiques, sociales, environnementales et ce, sur tous les niveaux de son existence.
Comment s’applique le soin selon l’approche unifiée
Dans cette vision qui n’est plus fragmentée et isolée, tous les phénomènes qui peuvent influencer le corps humain peuvent être pris en compte : biologique, électromagnétique, transgénérationnel, astrale, psychique, culturel, cosmique, astrologique, etc.
Mais aborder tous ces phénomènes un à un pourrait devenir étourdissant et long en termes de techniques ! C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir un accès à la source intérieure de connaissance pour laisser l’action de l’âme créatrice agir dans la matière par sa conscience structurée à la réalité divine.
Cet accès, certain le nomme « être centré » alors qu’en physique, on pourrait associer ce centre au point de singularité. Cette singularité peut être vue par la clairvoyance comme un portail, où bascule la réalité matérielle vers celle non manifestée. C’est aussi nommé le point zéro, ou le moment Présent, où tous les possibles deviennent possibles…
C’est en se centrant dans ce point de singularité que nous entrons en cohérence et devenons reliés à l’ensemble de la création; ce point unifie tout au travers le champ d’information universelle.
Il est même possible de dire que l’âme est la singularité de l’Être. Et qu’en trouvant ce Centre, instantanément, nous entrons dans le pouvoir créateur universel.
Par extension, il est possible de trouver ce point de singularité au centre de tout atome, de toute cellule, de tout organe, de tout système de l’organisme humain. En trouvant ce point, il est possible de réunifier le corps depuis l’intérieur vers l’extérieur et faire émerger par ce portail la Lumière du plan non manifesté vers la réalité extérieure manifeste; c’est ce qui est entendue par la pratique de la Centration, pratique essentielle au coeur du Soin de l’Être.
Il est même possible de créer à partir de n’importe quel point de l’espace et d’ajuster la réalité extérieure.
Pour parvenir à entrer dans ce Centre, il s’agit d’activer les capacités psychiques par la réunification de la partie intuitive du cerveau à celle rationnelle. Lorsque les parties du cerveau sont unifiées, les capacités extra-sensorielles s’ouvrent naturellement et il est possible d’y découvrir tout un monde de dimensions parallèles, qui existent au-delà de nos cinq sens humains.
En effet, lorsque les parties intuitives et rationnelles du cerveau sont harmonisé, s’en suit alors l’ouverture d’une troisième voie en son cerveau, soit celle du milieu relié à l’Esprit, où l’on peut puiser à l’énergie du vide l’information du champ unifié pour transformer la matière.
La transformation de la matière devient tout à fait possible, car dans une vision unifiée, la matière n’est rien de solide, car elle est composée de quantas de lumière qui bougent à vitesse rapide et elle comporte les mêmes structures vivantes et complexes qui régissent l’univers.
L’application du soin et ses résultats
La méthodologie est basée sur la connexion intérieure, et n’est plus dirigée à acquérir du savoir extérieur pour agir sur autrui.
Ainsi, il n’est pas nécessaire dans cette approche de toucher le corps. Il s’agit d’un travail d’induction par la présence et la centration. C’est la pensée, qui concentre un volume d’informations, et la transfère à la matière. Bien que toute matière soit lumière, ces flux se structurent en géométries sacrées et s’organisent en des modèles dynamiques. Ces structures dynamiques créent l’ensemble du tissu du vivant, du plus petit organisme aux plus grands et universels.
Toutes ces structures sont unifiées dans la sphère, qui est la forme primordiale. Lorsque le pratiquant induit la centration, automatiquement, il entre dans la sphère, peut condenser la lumière en un point puis créer selon le programme intentionné par l’âme. Les connaissances se transfèrent et des technologies de lumière se manifestent.
Ainsi, le soin se réalise totalement par la pensée qui contrôle les processus biochimiques du corps physique et l’affecte dans un sens positif, créatif. La pensée envoie une impulsion directe de la Lumière d’Esprit et lorsque touché par ce rayon, la matière humaine trouve sa cohérence naturelle avec la structure universelle.
La Lumière fusionne à la matière et rétablit son état d’équilibre naturel.
Il est possible d’obtenir la restauration de la santé, sans passer par des instruments, appareils technologiques, hospitalisation, médicaments de tous types, ou produits et techniques intrusifs, qui dénaturalisent et désacralisent le corps humain (* 4).
Références bibliographiques :
1- https://www.cairn.info/dieu-est-il-inconscient–9782804172022-page-105.htm)
2- L’un des meilleurs exemples connus d’approche interdisciplinaire telle qu’entendue ici est le travail de Meredith Sand Keator, qui se fait rencontrer la médecine de l’ouest et de l’est. La sagesse dégagée de l’espace entre les disciplines est la géométrie, qui relie les deux disciplines. Cette géométrie ne peut apparaître dans une vision disciplinée.
Référence Mérédith Sand Keator
Un autre exemple, non pas adressé au corps mais au domaine de la physique, est l’approche de Nassim Haramein. Puis, dans mes recherches dans le monde de l’art, le BLOOM fait se rencontrer les savoirs du domaine corporel, de la médecine orientale, de la géobiologie et de la centration.
Voir en ligne Space Federation.
3- Dans le domaine de la santé, c’est ce que propose l’approche des scientifiques russes. Les recherches sont posées de cet espace intérieur. Pour en savoir plus sur la pratique du Soin de l’être et l’intégration que je fais de cette action posée de l’autre dimension, voir l’article parue dans la revue Intégrer, volume 1, La voie en Soi, Être à l’écoute pour accompagner sans interférer. https://www.integrer.com/
4- En Russie, au centre Arcady Petrov, c’est exactement la pratique qu’ils réalisent.
Lien possible de mise en contact par Youtube.
*- Les déclarations réalisées dans cet article ne reflètent pas nécessairement les théories ni les opinions des scientifiques, médecins et experts qui sont cités.